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 Un État policier  

        ( II )


 

 
          
Le Livre noir de  

 NAPOLÉON  BONAPARTE  [ 5 ]

       La « rançon de la dictature »

                                           

                                     

 

 

            Hell hounds rallying round the idol of France

 

                « Les chiens de l'enfer se rassemblent

                        autour de l'idole de la France »

 

      Caricature de Thomas Rowlandson (1757-1827)

        publiée à Londres par Rudolph Ackermann

        

                         Gravure colorée à la main            

 

                    8 avril 1815       26.8  x   37.4 cm 

                             The Elisha Whittelsey Collection

                             Metropolitan Museum of Arts

                                         59.533.1593

                                   New-York, Etats-Unis

Des sortes de diables forment la ronde autour du buste de Napoléon, idole des français, qui émerge parmi les nombreuses victimes de ses guerres ou de sa police. Les personnages maléfiques sont​ les ministres de la Police, Fouché et Savary, les maréchaux  "Davoust" (Davout); Ney, "Le Febre" (Lefebvre), et les généraux Vandamme et "Caulincourt" (Caulaincourt).

 

A gauche, à l'arrière-plan, des soldats brûlent des marchandises anglaises, illustrant les autodafés publics de 1810-1811, réclamés par le décret de Fontainebleau, du 19 octobre 1810, dans le cadre d'un renforcement du Blocus continental européen, décidé par décret le 21 novembre 1806. 

 

Deux démons ailés s'apprêtent à poser une couronne sur la tête de Napoléon : "Il mérite une couronne de poix". 

​​

  « le machiavélisme incarné ? »

     

  « Surveillez tout le monde, excepté moi »

 « tout mendiant sera arrêté »

       

    Bibliographie

       

le machiavélisme

          

le machiavélisme incarné ?

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              La construction d'une police napoléonienne supérieure en monstruosité à celles qui l'ont précédée,  à laquelle se sont livrés bon nombre d'auteurs à la Restauration, appartient plus à l'idéologie qu'à l'histoire.  Talleyrand et Fouché n'avaient pas l'apanage du  "vice appuyé sur le bras du crime", malgré la formule habile de Chateaubriand, dans ses Mémoires d'outre-tombe ; de même, Napoléon est loin d'être le premier souverain à avoir commis des actions sans pitié et lui-même et sa police ne sont pas plus "le machiavélisme incarné" que leurs prédécesseurs au pouvoir, comme  Stendhal (1783-1842) et d'autres voudraient le faire croire (Stendhal, "Vie de Napoléon", écrite à Milan en 1817-1818 mais parue de manière posthume en 1876 ; citation de l'édition Le Livre du Divan, Paris, 1930,   pp. 243, 259).  

  Mémoires d'outre-tombe   :  ouvrage de François-René de Chateaubriand (1768-1848), entamé en 1809 sous le titre de Mémoires de ma vie, jusqu'en 1822, semble-t-il, pour le reprendre après la révolution de 1830 sous le titre que nous connaissons (BNF, Mémoires de ma vie). Terminé en 1841, le livre ne sera publié qu'à titre  posthume, d'abord sous forme de feuilleton dans le quotidien La Presse, du 21 octobre 1848 au 3 juillet 1850, puis à Paris, chez Eugène et Victor Penaud frères, Editeurs, et Dion-Lambert, Libraire-Editeur, en 12 volumes, entre 1849 et 1850 ; citation du tome IV de l'édition Garnier, Paris, 1910, p. 57

Comme pour beaucoup d'autres institutions, là encore, Napoléon et ses hommes n'inventent rien. Que ce soit du côté du préventif ou du répressif, la police du Consulat et de l'Empire s'appuie en grande partie sur le corps de la police parisienne, qui s'est progressivement modernisé depuis le XVe siècle, avec le Châtelet, puis la Lieutenance de police, en 1667, mais développée plutôt au XVIIIe siècle comme une police moderne, notamment avec un "département de la Sûreté",  dévolu à la prévention du vol, qui devient une entité bien distincte entre 1747 et 1755  (Le  Quang, 2018).  Toute une police "du secret et de l'invisibilité" se met alors en place,  de plus en plus structurée et centralisée, dans le but avoué d'une surveillance "totale",  dira Jean Charles Pierre Lenoir (1732-1807), le lieutenant général de la police de Paris (1774-1785), dans son plan de travail pour la sûreté de Paris, en 1778 (BNF département des manuscrits, Nouvelles acquisitions françaises, 3247, fol. 129-147, cité par Le Quang, 2018)

 

Les historiens de l'Ancien Régime estiment à 3000 le nombre d'espions et d'informateurs sous la magistrature de  Nicolas-René Berryer, lieutenant général de police entre 1747 et 1757, et à un millier, sous celle de Lenoir,  chiffres qu'il faut comparer aux "deux à trois cents mouchards de manière simultanée" estimés pour la période du Consulat et de l'Empire (Le Quang, 2018). Ces milliers d'« agents secrets » de l'Ancien Régime ne font pas  véritablement partie d'une police politique (le terme de haute police est encore très peu employé), mais participent en général au maintien du "bon ordre" et de la tranquillité publique (op. cité). Leur action ressemble à celle qui est rapportée depuis au moins deux siècles, à savoir la lutte contre les délits provoqués par l'état de pauvreté d'une grande partie de la population, le vol, en particulier : cf. Le grand renfermement des pauvres.  On sait, par ailleurs , depuis longtemps, que les lettres de cachet, dans l'Ancien Régime, n'étaient pas autant d'affaires d'Etat, de mesures arbitraires contre des ennemis politiques, mais en très grande majorité des affaires de police courante et de famille : cf. Lettres de cachet.  ​​

 

Avant de parler des spécificités de la police napoléonienne, évoquons d'abord la part de son activité, qui n'a guère changé dans le principe depuis plusieurs siècles. C'est ainsi qu'une très large frange de la population parisienne est classée et surveillée de près par des informateurs variés : inspecteurs, espions, mouchards (mais on parle plutôt de "mouches") professionnels, ou simples citoyens,  aidant les forces de l'ordre de manière plus ou moins volontaire, plus ou moins gracieuse, aussi, comme les logeurs, les entrepreneurs de spectacles,  de maisons de jeux, ou encore, les prostituées, par exemple. Officiers et auxiliaires notent en observateur une foule de textes, qui vont du simple billet au compte rendu établi sur plusieurs pages, rapportant "faits, bruits et discours surpris dans les lieux publics où ils se postent régulièrement."   (Malandain, 1995),  tout cela compilé dans ce qu'on nomme les "gazetins de la police secrète", seize volumes de manuscrit appartenant au fonds "Archives de la Bastille", de la Bibliothèque de l'Arsenal.  

 

On ne s'étonnera  pas que c'est la population pauvre, aux professions "dangereuses", qui continue d'être le plus surveillée, contrôlée et dont un certain nombre de groupes subissent des mesures autoritaires et liberticides,  les étrangers étant tenus d'être dûment inscrits chez les aubergistes, les logeurs, à l'hôtel  ou dans les garnis, en particulier.  

​​

"Quelques uns d’entre-eux qui n’avaient pas de métiers avaient été classifiés. Tels étaient les forts des halles, les cochers de place etc... Ils étaient par là plus immédiatement sous l’inspection de la police; ils étaient enregistrés par la police, ainsi qu’ils le disaient eux-mêmes, qui leur assignait des places ... La police assignait aussi des places dans les divers quartiers de la ville et des fau bourgs aux portefaix, revendeurs, aux revendeuses, aux regratiers habitués à Paris. Les manouvriers ne pouvant être conduits par les mêmes mesures d’administration et de discipline propres aux ouvriers qui faisaient partie des corps et communautés, la police les avait ainsi séparés pour les mieux discipliner."   

Mémoires de J-C-P Lenoir, médiathèque d'Orléans, Mss 1399.

"Le classement et l’enregistrement des individus ont ici évidemment pour premier objectif de maintenir le bas-peuple dans la subordination, de surveiller et punir les mendiants.. Mais c’est aussi ce qui fonde les entreprises d’assistance de la police puisqu’elle doit à la fois prévenir les «murmures» de la populace mais aussi «ses besoins»"  (Milliot, 2003). 

​​

On relativisera donc les réflexions laissées par les différents patrons de police des Lumières, Lenoir d'abord, mais aussi son prédécesseur Gabriel de Sartine (1759-1774) ou encore le commissaire Jean-Baptiste Lemaire, composant dans le sillage laissé par le Traité de la police de Nicolas Delamare (N. de la Mare, 1639-1723), Commissaire au Châtelet, des Mémoires par trop apologétiques, accordant à leur institution un poids et des qualités sociales bien plus grands qu'elle n'en possédait véritablement.  Ainsi, Lenoir, dans ses Mémoires (op; cité) fait du service public "«la plus élevée des fonctions des commissaires" et met en avant  les missions utiles de la police, comme les ateliers de charité, qu'elle finance, ou "la constitution depuis Sartine d’un service de porte-fallots parmi les petits «savoyards» enregistrés, au motif que ce complément d’éclairage public permet de faire travailler et subsister des hommes et des enfants, en les tirant de la misère et de la corruption"  (Milliot, 2003). 

porte-fallots  :  (porte-falots), porteurs de falots : lanternes, de lampes, éclairages à base de suif et de poix, en particulier (cf. CNTRL)

petits « savoyards »  :  "Il est vrai que l’on prête alors beaucoup à la Savoie : vers le milieu du XIXe siècle, Jean-François Destigny, écrivait, dans un ouvrage relatif aux « étrangers de Paris », que l’on confond généralement à Paris, sous le nom de Savoyards, les Savoisiens, les Piémontais, les habitants des Alpes françaises et les Auvergnats ». D’ailleurs, cette étiquette était répandue depuis fort longtemps dans toute l’Europe, en particulier dans l’Empire germanique. L’adjectif « savoyard » désignait tous les pauvres migrants incultes, sales et grossiers, vivotant de métiers marginaux ; la confusion entre le duché de Savoie proprement dit et l’état ducal beaucoup plus vaste ajoute à l’ambiguïté du terme."  (Gonin, 2016)

Force est de constater pourtant que la face répressive de la police continuait alors d'être, sans grande surprise, plus saillante que son volet mélioratif : 

"Il n’est pas indifférent de constater que Lemaire appartient à ce petit groupe d’une dizaine de commissaires repérés pour s’être distingués dans le durcissement de la répression à l’encontre des mendiants au cours des années 1750-1784. Tous ceux-là, Ferrand, Chenu, Delaporte, Guyot, Vanglenne accèdent aux commandes de la compagnie entre 1764 et 1788. Si l’on compte avec eux, outre Chenon, le « commissaire de la Bastille », les commissaires Fontaine qui s’occupe des rapports avec la garde de Paris, Convers Des Ormeaux, qui a en charge les patrouilles de pédérastie, Belle qui semble s’être occupé de la police des logeurs et des chambres garnies, on s’aperçoit que ce sont les magistrats les plus impliqués dans des tâches de police active et administrative, de maintien de l’ordre, comprenant un volet répressif, qui contrôlent la compagnie avec la probable bénédiction de Sartine, puis de Lenoir qui valorisent ce type de tâches plus que les fonctions civiles et lucratives de l’office de commissaire."   (Kaplan et Milliot, 2009). ​​

surveillez

Surveillez tout le monde, excepté moi

CHAPITRE EN TRAVAUX
 

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tout mendiant

 

 

 tout mendiant sera arrêté 

 

 

 

 

Le 1er septembre 1807, l'empereur Napoléon Ier écrivait à son nouveau ministre de l'intérieur Emmanuel Crétet (1747-1809), pour qu'il prenne des dispositions contre les mendiants : "Les choses devraient être établies de manière qu’on pût dire : tout mendiant sera arrêté. Mais l’arrêter pour le mettre en prison serait barbare ou absurde. Il ne faut l’arrêter que pour lui apprendre à gagner sa vie par son travail. Il faut donc une ou plusieurs maisons ou ateliers de charité".  Rien de tout à fait nouveau, nous l'avons vu, puisque, depuis longtemps, les élites de France et d'Angleterre, en particulier, n'avaient de cesse de moraliser et de criminaliser les chômeurs réduits à la mendicité, les vieillards, les veuves, les orphelins, les invalides, handicapés physiques et mentaux, etc. tous les gens que les malheurs sociaux forçaient à l'errance, qui n'avaient pas de statut bien défini dans la société. 

 

Le décret du 5 juillet 1808 ordonne l'arrestation des mendiants vagabonds et le ministre met en place des dépôts de mendicité (un par département), là encore, déjà connus sous l'Ancien Régime (cf. Le grand renferment des pauvres La prison dans l'Ancien Régime). Guy Thuiller a montré, par l'exemple, comment le dépôt de mendicité de la Nièvre n'avait pu juguler la pauvreté dans le département (cf. G. Thuillier, "Préfets et mendiants, le dépôt de mendicité de la Nièvre (1808-1820)", Paris, Comité d'histoire de la Sécurité sociale, 2002).  Le même auteur rappelle que l'empereur voulait construire  trois dépôts par mois, mais qu'en 1814, "37 dépôts seulement fonctionnaient, et l'on critiquait vivement leur inefficacité, leur coût, leurs désordres : la Restauration les fit disparaître sans bruit.(G. Thuillier, "Le désordre de l'administration napoléonienne : l'échec des dépôts de mendicité (1808-1815)", article  de La Revue administrative, 55e Année, N° 325,  janvier-février 2002pp. 30-36).  Napoléon n'était pas seul en cause, affirme l'historien, qui souligne le zèle jacobiniste des préfets, des ingénieurs des Ponts et Chaussées, à tout contrôler, tout centraliser, mais aussi que "l'administration napoléonienne était souvent fort corrompue(op. cité). 

 

"Cette situation ... se retrouve dans l'ensemble de la France. Le problème était d'autant plus grave que cette chute d'efficacité du système de l'assistance coïncidait avec l'aggravation de la situation économique et sociale. Le nombre des mendiants était plus grand qu'avant la Révolution. En 1802, le maire se plaignait que les rues de Toulouse étaient infestées de mendiants d'allure prospère mais les lois ne permettaient pas leur arrestation. Un an plus tard il écrivait au ministère de l'Intérieur que les hôpitaux étaient menacés d'une ruine totale, les donations et le produit de l'octroi ne suffisant plus aux besoins

(...)

Dans l'esprit de Napoléon, le dépôt devait être « une institution totale », coupée du reste du monde de manière à modeler la médiocre moralité des pensionnaires. L'administration locale, prétextant l'insuffisante information des bureaucrates parisiens, se montra fort hostile à la nouvelle conception. Dans la session de la Commission administrative des hospices civils et maisons de charité réunies de Toulouse, soutenue par les députés locaux, elle refusa, dans un long rapport, de tranformer un asile en « un lieu d'infamie ». Le rapport faisait preuve de cette sensibilité typique du XVIIe siècle vis-à-vis des différents types de la pauvreté. La Commission voulait défendre les droits de 135 enfants au-dessous de 16 ans, 270 vieillards, et des fous, des épileptiques, des apoplectiques, des paralysés, des rhumatisés, des ulcérés, des cancérés, des scrophuleux, des faibles d'esprit, des soldats à la retraite, et autres pensionnaires de l'hôpital.(Higgs, 1974).  

L'auteur  rejoint  par ailleurs, dans ses conclusions, feu le grand historien de Toulouse, Jean Rives (1937-2021), en affirmant que "la période révolutionnaire et impériale a apporté peu de changements au réseau de pauvreté du XVIIIe siècle(op. cité)

Le  Code pénal de 1810 consacrera ensuite pas moins de quatorze articles au vagabondage et à la mendicité (articles 269-282 du Code Pénal de 1810).  C'est que ce ne sont pas seulement les vagabonds (ou "gens sans aveu", article 270) proprement dits qui préoccupent les bourgeois, mais les composantes plus ou moins nomades de la société et potentiellement dangereuses aux yeux du pouvoir : marchands ambulants, artistes de rues, prostituées, qu'il s'agit de surveiller et de contrôler.  Le vagabondage et la mendicité deviennent des délits (articles 269 ;  274-275). 

biblio

                   

 

                            BIBLIOGRAPHIE 

 

 

 

 

   

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